Covid 19 : de tout cœur, un grand MERCI aux personnels de santé !

Depuis le 17 novembre 2019, une nouvelle maladie infectieuse, le coronavirus (Covid 19), originaire de la ville de Wuhan…, en Chine centrale, n’a cessé de se propager dans le monde.

Début Janvier 2020, en Europe et ailleurs, d’abord ahuris et sans vouloir réellement y croire, nous avons tous observé cette épidémie grandir en Chine.

Des moyens considérables et exceptionnels ont alors été mis en place par les Chinois pour lutter contre la propagation et sauver des vies (masques pour tous, confinement total de la population de certaines régions et constructions d’hôpitaux).

L’épidémie gagne du terrain

Le 25 janvier, trois personnes contaminées sont recensées en France, deux à Paris et une à Bordeaux. Ce sont les premiers cas enregistrés sur le continent européen. Il s’agissait de personnes d’origines chinoises ayant séjourné à Wuhan, le foyer d’origine du virus en Chine.

A la mi-février, plus de 1500 cas sont décomptés hors de Chine, notamment dus aux transports aériens de personnes contaminées. Les gouvernements pensent endiguer le phénomène mais ne prennent peut-être pas assez la mesure du danger face à cette maladie émergente.

Le 15 février 2020, la France déplore la première victime du Covid 19 à l’hôpital Bichat, un touriste chinois âgé de 80 ans.

Le 11 mars 2020, l’Organisme Mondial de la Santé (OMS) déclare l’épidémie du Covid 19 au stade de pandémie. Le monde entier est maintenant touché.

Le déni italien

Nous sommes au début mars, l’Italie est le premier pays d’Europe, où la contagion rapide de sa population et sa gestion sanitaire, interroge.

En France, le gouvernement, les scientifiques donnent des explications qui se veulent rassurantes sur le « phénomène italien ». Un système de santé différent du nôtre et une population plus vieillissante seraient la cause de l’ampleur de la tragédie humaine qui s’y déroule…

Comme semblait le penser nos dirigeants « la France est prête, notre système de santé est solide ! » mais dans quelle mesure l’état a t-il vraiment anticipé et était-il apte à nous protéger ?

Fin Mars, la crise est majeur en France et dans bien d’autres pays et continents. Des polémiques éclatent, qui sont les responsables de cette situation ? Mais objectivement, pouvions-nous vraiment prévoir et prévenir un phénomène de cette ampleur ? 

Les responsables

On constate chaque jour, épouvanté(e)s, devant notre écran, la progression du Coronavirus : nouveaux cas de malades , nouvelles hospitalisations, les personnes en réanimation, les cas critiques et de plus en plus de morts.

En fait, le coronavirus n’est pas une simple « grippette » et le monde n’est pas préparé à une telle catastrophe sanitaire.

Nous observons les difficultés des différents gouvernements à pouvoir répondre convenablement à la protection de ses populations. Cela ne tient pas uniquement à nos têtes politiques actuelles mais à des gouvernements successifs et surtout au capitalisme et à la mondialisation.

Depuis plusieurs décennies, la course au profit engendre une production de masse sans éthique. C’est à la fois préjudiciable pour la planète et le monde animal (pollution et surexploitation) mais aussi pour l’homme (santé, low cost, appauvrissement).

Aujourd’hui, le manque de matériels médicaux et pharmaceutiques est évident. La délocalisation des entreprises a conduit à la production de ces ressources essentielles hors de nos frontières.

Le profit était au centre des priorités, maintenant nos vies sont en danger et ironie du sort, l’économie est à l’arrêt !

La lutte est engagée

D’ores et déjà, chaque pays, y compris la France avec ses moyens économiques, techniques, pharmaceutiques, scientifiques, médicaux et humains essaye d’affronter au mieux cette catastrophe.

Le gouvernement français a pris des mesures progressives :

• plan ORSAN : le 23 février 2020, Organisation de la Réponse du système de santé en situations Sanitaires exceptionnelles. Dispositif exceptionnel d’organisation des soins en cas d’urgence ;
• plan blanc : le 3 mars 2020, les hospitalisations non-urgentes sont déprogrammées ;
• plan bleu : le 6 mars 2020, protéger les personnes fragiles en Ehpad. Visites interdites des proches ;
• élections municipales encadrées : le dimanche 15 mars 2020 ;
• fermeture des écoles : le lundi 16 mars. Enseignement à distance ;
• confinement de la population : le 17 mars à midi. Attestation de circulation dérogatoire pour :
  • se rendre à son travail si aucun moyen de télétravail proposé ;
  • effectuer des achats de fournitures nécessaires à son activité professionnelle et de première nécessité (alimentaires) ; effectuer la perception de prestations sociales et retrait d’espèces ;
  • motifs familial impérieux, assistance aux personnes vulnérables ou garde d’enfants ;
  • aller consulter ou faire réaliser des soins chez un professionnel de santé ne pouvant être différés ; effectuer le suivi de patients atteint d’affection de longue durée ;
  • pratiquer de façon brève, une activité physique individuelle dans un périmètre d’un kilomètre (pratique de sports collectifs interdite) ; une promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile ; une sortie pour les besoins naturels des animaux de compagnie ;
  • se rendre à une convocation judiciaire ou administrative ;
  • participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.
• renforcement du plan bleu : le 28 mars, isolement en chambre individuelle dans les Ehpad.

Changer de comportement

Nous devons tous adopter et respecter des mesures d’hygiène et de distanciations sociales :

Accès réservés de certaines protections aux personnels de santé :

• masques FFP2 et chirurgicaux  ;

Depuis le début des consignes, nos responsables nous assurent régulièrement que « le port de masque par tous serait plus dangereux que bénéfique », mais au fil du temps nous constatons que le discours du gouvernement s’effrite.

Il s’agit plutôt de ne pas paniquer la population et d’assumer le fait que nous sommes en pénurie. La voix des soignants et des scientifiques commence à s’élever pour préconiser les masques pour tous.

Le combat des soignants !

Maintenant, les soignants : infirmières, médecins, internes, urgentistes, aides à domiciles, qu’ils soient indépendants, du secteur public ou privé, ainsi que les paramédicaux : ambulanciers, brancardiers, personnels du SAMU et pompiers sont sur le front et assurent comme ils le peuvent leur mission.

Certaine personne pourrait dire « ils font juste leur travail », c’est vrai qu’ils font leur travail et d’ailleurs très souvent les soignants ou paramédicaux le disent eux-mêmes.

Mais il faut reconnaître leur courage car ils risquent leurs vies pour sauver les nôtres et celles de nos proches. Ils combattent cette maladie avec très peu d’armes voire pas du tout (pénurie de masque, lunette, sur-blouse, gel hydroalcoolique et gant), c’est leur lot quotidien. 

Souvenons nous qu’ils ne sont pas que des professionnels, ils sont aussi des humains, la peur doit les tenailler parfois, mais ils résistent car leur vocation les pousse et ça c’est louable.

Les demandes des soignants !

Lorsque vous êtes les seuls relais entre les familles et les proches, et que vous accompagnez pendant plusieurs semaines les personnes guéries pour les rééduquer, les malades pour les soulager mais parfois jusqu’au dernier voyage. Merci pour tout cela !

En retour, certains applaudissent, mais la plupart des soignants nous demandent seulement d’être responsables en restant confinés chez nous, ils voient la mort en face et savent que tout le monde peut être touché ! Lisez sur facebook le témoignage de Sandra Mourer, infirmière.

Ils nous alertent aussi sur leur difficulté à assurer correctement cette mission. Mais cette situation ne fait que mettre en lumière un problème plus profond. Cela fait 20 ans que notre service de santé se dégrade et est régi par un système administratif, la TAA (Tarification A l’Acte) ou l’humain n’est plus au cœur des priorités et les moyens de plus en plus au rabais.

Le 25 Mars, le président Macron a promis des améliorations pour les soignants et le service de santé. Il a déclaré  » la mise en place d’un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières de l’hôpital, une fois la crise derrière nous. C’est ce que nous leur devons, c’est ce que nous devons à la Nation ». Restons attentifs à ce que ces paroles deviennent réalité pour le bien de tous.

Tous utiles, tous acteurs !

N’oublions pas les acteurs essentiels au bon fonctionnement du pays. Les enseignants qui travaillent à distance, les fournisseurs d’énergies et de systèmes de communication ainsi que tous les travailleurs en télétravail. Et encore une fois, toutes les personnes confinées qui par leur action responsable n’amplifie pas la situation. 

Bien sûr, nous remercions tous les actifs (hôtesse de caisse, agents de sécurité, transporteurs de marchandises) qui s’exposent quotidiennement pour nous fournir les denrées alimentaires et matériaux indispensables aux entreprises. Mais aussi les pharmaciens, agents de nettoyages, éboueurs et pompes funèbres, indispensables pendant cette crise sanitaire.

Nous pensons tout particulièrement aux chercheurs, scientifiques et virologues qui cherchent activement des solutions (test, traitement, vaccin). Vous êtes notre espoir !

Changer le monde…

Tout ceci est le reflet d’un mal profond de notre XXIe siècle. Il faut vraiment que nos systèmes changent pour le bien de l’ensemble de la planète.

Un peu de ciel bleu dans toute cette noirceur, notre planète va mieux grâce à cette baisse d’activité forcée (moins d’exploitation des ressources naturelles et moins de pollution).

Si nous pouvions faire que cette catastrophe éveille les esprits des populations et gouvernements et qu’elle opère un changement durable lorsque l’activité redémarrera, Alléluia !

Pourquoi ne pas inventer une économie nouvelle ?

Un sage philosophe

Passages tirés de « Vers la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi.

Sur ces quelques citations pleines d’espoir, pour un avenir et un monde meilleur !

Toute l’équipe de l’agence ekooo souhaite vous revoir bientôt et en pleine forme. Nous restons bien sûr confinés en cette période.

Respectez les consignes sanitaires et le confinement, s’il-vous-plaît et prenez soin de vous et de vos proches !

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